Notre portrait des Australiens

J'ai très vite remarqué, en arrivant en Australie, que le rapport entre les gens était fondamentalement différent que ce que l'on voit en France. Explications.

- Ici (Australie), même avec un métier loin d'être passionnant (comme faire le ménage, n'est-ce pas), vos collègues et vos supérieurs vont toujours spontanément vous féliciter pour vos progrès et vous motiver à continuer dans vos efforts.

- J'ai aussi remarqué lors de la remise des diplômes de l'équivalent du Baccalauréat, que chaque élève sera publiquement félicité sur scène par leur professeur principal avec un discours personnalisé pour chacun. Ça peut-être perçu un peu "trop poussé" et superficiel, mais tout de même, ça change!

- Il y a un échange globalement positif entre les gens, ce qui fait très bizarre pour moi, petite française! Cette façon qu'on les Australiens d'aborder les autres, de parler si facilement à un inconnu... Combien de fois un passant dans la rue nous a adressé la parole pour parler ou blaguer sur tout et n'importe quoi juste parce que l'on partage le même passage piéton le temps d'une minute, où bien qu'on soit dans la même file indienne pour quelconque raison, etc. Alors qu'en France, en parlant de la même façon à un inconnu, il y a 1 chance sur 2 que l'on vous regarde de travers, à croire que vous cacher des intentions douteuses dans votre tentative d'échange ^^ Autre exemple encore, en étant arrêté au bord de la route simplement pour nettoyer votre pare brise, vous pouvez être sur que quelqu'un s'arrêtera pour s'informer si tout va bien. Dépaysant, vraiment! Et agréable, j'ai envie de dire!
Dieu que les français sont râleurs et méfiants! (et moi la première hein)

- D'autre part, j' ai trouvé l'article suivant très intéressant sur l'éducation française et qui rejoint mon discours à savoir que, fondamentalement, les Australiens (proches des Américains cités dans l'article) ont un système d'éducation bien différent du notre!

Voici un extrait de l'article:

"Les élèves français n’ont pas confiance en eux"
Grand reporter à Time Magazine, Peter Gumbel se dit choqué par un système scolaire qui "casse" et "humilie" au lieu d’épanouir et de donner à chacun sa chance.
"Je suis arrivé en France en 2002 avec, en tête, une noble idée de l’école
française. J’ai toujours cru qu’elle était une référence. Puis j’ai connu des
déconvenues personnelles. Ma fille était à l’école maternelle à Los Angeles, un
établissement source d’épanouissement. En France, elle s’est heurtée à une école
où socialement on ne s’épanouit pas, où l’on assène des “non, tu ne dois pas,
non tu ne vas pas y arriver”. Une école où l’on est perdant d’avance.
Puis, j’ai commencé à enseigner, notamment à Sciences-Po, l’élite. J’ai été surpris
par le fait que les étudiants français avaient un mal fou à participer, à
prendre la parole. Depuis la petite école, le système rend les élèves français
réticents à la participation. Ils n’ont pas confiance en eux. [...]
Un système qui note pour sélectionner et non pour former
[...] En France, on achève bien les écoliers. Je trouve cela déplorable que l’on ait plus de facilité à donner un zéro qu’un 20 sur 20. [...]

Source: http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Les-eleves-francais-n-ont-pas-confiance-en-eux-219633/


D'autre points de réflexions:
- La culture générale ne semble pas être leur point fort. Les Australiens sont d'avantage tournés sur eux-même et leur pays, qu'ils adorent.
- Les enfants sont "rois". Il y a parfois des paires de claques qui se perdent!
- Même si le contact est plus facile, cela reste superficiel et il est réellement difficile de créer des "liens". Mais je sais bien que nous sommes des étrangers ici et que par conséquent la communication est plus difficile. C'est un critère non négligeable certes.

Je précise bien entendu que cet article est né d'un sentiment global depuis notre arrivée en Australie, cela ne veut pas dire que nous mettons tous les Australiens dans le même panier.

Pour ceux qui ont déjà côtoyé des Australiens, n'hésitez pas à partager vos opinions là dessus.